Un long dimanche de ripailles.
Dimanche matin, je me suis réveillée en ayant quand même un
peu mal aux cheveux. S'annonçait devant moi un looong dimanche pascal, à table,
en famille. Quand on n'a pas assez dormi, que l'on a des courbatures dans les
bras à cause de ses exploits Wiiesques de la veille, et que l'on a encore 1gr
d'alcool dans le sang, on n'a pas forcément envie de jouer à cache-cache avec
les oeuf de Pâques, chocolat ou pas. D'ailleurs, pas de bras, pas de chocolat.
Qui plus est, j'avais gardé comme souvenir du repas de l'an dernier un épisode
quasi-cauchemardesque. J'étais dans un état de fatigue et donc de sociopathie
familiale assez similaire à cette année, et ma soeur avait eu la brillante idée
de servir une entrée pour le moins originale.
De la mousse d'huîtres.
Oui, je suis d'accord avec vous, ce sont deux mots qui ne vont pas du tout
ensemble. Imaginez une mousse grisâtre dont se dégage une forte odeur de marée,
et vous serez encore loin du compte. La mousse, qu'on se le dise, c'est au chocolat
et puis c'est tout. Honnêtement, s'il avait pris à ma soeur l'idée saugrenue de
retenter cette expérience à limite du culinairement acceptable cette année, la
marée c'est moi qui l'aurais rendue. Sur sa nappe!
Heureusement (il y a Findus), elle avait opté pour d'autres produits de la mer:
soufflé au crabe, et risotto de St Jacques fraîches. Un pur régal.
C'est au final un délicieux dimanche que j'ai passé, dans la gaze certes, mais
j'ai quand même profité de mon adorable neveu à fond. Il sait dire "tatie"!!
IL SAIT DIRE "TATIIIIE"!!! Je craque sans retenue à chaque fois,
c'est lamentable. Lui et moi on s'entend bien, je sens qu'on va être potes pour
la vie. A condition qu'il ne bouffe pas tous les chocolats de Pâques sous
prétexte que c'est pour lui, non mais fopadékoné.