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My Funny Valentine
16 octobre 2006

Little Miss Sunshine

little_miss_sunshine_posterComme l'indique le titre de ce post (je me suis vachement foulée), je reviens tout juste du cinéma, et... qu'est-ce que ça fait du bien!!

Je n'avais pas la moindre idée de ce dont ce petit film pouvait parler, mais j'ai une nette tendance à être attirée par les films de guerre, les drames psychologiques et les drames tout court, les histoires qui finissent mal et l'humour noir. Mais là, évidemment, rien qu'au titre (j'ai deux ou trois notions d'anglais ;o)  ), je me disais bien que Little Miss Sunshine ne devait pas être l'histoire d'un gars qui va contre son gré travailler dans une mine à Dunkerque, où -comme de par hasard- il retrouve ses parents qui l'avaient abandonné, enfin juste son père parce que sa mère est morte (mais au fait le chien va bien?) et même qu'il arrive toujours pas à s'en remettre, parce qu'il avait des trucs à lui dire à sa maman, comme par exemple que ses pulls en laine de quand il était petit ça lui grattait le ventre et le menton, il s'en souvient très bien, ça l'aurait fait sourire maman...

Mais revenons à nos moutons, ceux qui donnent la laine qui font les pulls qui grattent. Dans le cas de Little Miss, le bouche à oreille est excellent depuis des semaines sur le ouèb comme aillleurs, et puis c'est une sortie estampillée Sundance, ce qui ne manque jamais de m'attirer. Comme en plus Cher et Tendre m'invitait, que le film était en VO et à une heure raisonnable, je n'allais certainement pas me faire prier.

Eh bien, c'est ce que l'on appelle un "feel good movie", un film dont on ressort avec la banane quoi! Ca faisait longtemps (Hum...Amélie P.?). Même si la trame narrative* est connue et presque éculée (non, ce n'est pas vulgaire), si les acteurs et le script sont à la hauteur, il n'y a pas de raison que cela ne fonctionne pas à merveille! C'est le cas ici, on se marre franchement dès la première scène familiale et jusqu'à la dernière, pas anthologique mais presque. La petite joue étonnament bien et est vraiment touchante, même si je trouve la chanson finale plus cruellement ironique que vraiment drôle (comme les réalisateurs l'ont sans doute souhaitée). L'idée de l'adolescent mutique et daltonien est ab-so-lu-ment brillante! J'apprécie aussi de revoir Toni Collette, inoubliable Muriel, et puis Steve... Môssieur Steve Carell, a.k.a Michael Scott de l'excellentissime série "The Office"! Ce personnage d'académique homosexuel spécialiste de Proust et suicidaire semble avoir été écrit pour lui. Il confirme tout le bien que je pensais de lui, et sait décidemment être à l'aise dans tous les registres. Bref, le casting dans son ensemble est épatant, la photographie est léchée (le couple de réalisateurs vient de la pub, ce n'est pas un hasard) et nombreuses sont les scènes qui vous marquent visuellement (les deux repas, à la maison puis au restaurant, l'expédition en mobylette du père, l'arrêt crise de nerfs du grand frère etc..).

Voilà, vous l'avez compris, c'est un film que je recommande chaudement.


Verdict: nullach * onavumieu * Cul entre 2 chaises * onavupir * top moumoute

 
 
                                                           little_miss_sunshine


*Warning, plot spoiler: au début du film, l'archétype même de la famille dysfonctionnelle où chacun apporte son lot de traumatismes/obsessions/névroses/ tendances suicidaires, mais qui, au travers d'épreuves (individuelles ou collectives) et surtout grâce à l'opiniâtreté du héros-enfant (encore plus s'il n'est pas vraiment beau/intelligent/talentueux, bref s'il ressemble à votre petit cousin Kévin ou votre petite cousine Priscilla), finira par se retrouver unie comme elle ne l'avait pas été depuis... au moins tout ça, et en plus dans la joie et la bonne humeur. Elle est pas belle la vie?

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