Le champagne, ça vous gagne!

20 septembre 2006

champagne1 Ce week-end, mon Cher et Tendre et moi-même étions "de mariage" (cette expression ressemble vraiment à l'abbréviation de "corvée de mariage", ça ne doit pas être pour rien), d'où l'impossibilité de bloguer depuis 3 ou 4 jours. Bah oui, parce que, j'ai oublié de le préciser, ce mariage avait lieu en Bretagne, pas exactement la porte à côté. Enfin si, en fait, quand on est en Normandie, mais bon quand même une porte qui serait à 5 heures de bagnole...

La cérémonie -civile uniquement thank god!- fut brève, ce qui me convenait parfaitement.
Le temps fut... breton, c'est-à-dire très variable (petites gouttes, grosses gouttes, moyennes gouttes...).
Le repas fut très "correk", et surtout... très arrosé. Ce qui devait engendrer sa dose de drame, comme nous allons le voir dans un instant.

Avant cela, dans le rayon déception, la mariée, qui n'était même pas meringuée. Du coup, pas moyen de faire ma morue dans un post languedevipérisé! Pourtant, j'avais bon espoir, d'autant qu'elle s'est choisi un gendarme comme tendre époux... Mais ceci pourrait faire l'objet d'un post à part entière, aussi vais-je garder ce plaisir pour plus tard.

J'ai gardé le meilleur pour la fin. Dans le rayon collector, j'ai nommééééééééééé..... (roulements de tambour) ........ Jeaaaaaaan-Jaaaaaaaacques, l'animateur de vos soiréééééééés! La pure caricature de l'animateur de mariages. Jugez-en vous-mêmes grâce à l'un des jeux de mots offerts pendant la soirée par Jean-Jacques, qui je pense, devrait suffir pour vous camper le personnage: Pascal Obistrot. Moui, zavez bien lu. On est d'accord, je m'arrête là?

Pour revenir à mon quotat de drama, je vais commencer par complètement me dédouaner de tout ce qui suit, car en fait je suis tombée dans un traquenard. L'explication tient en deux mots: open bar.
Trois mots en fait: les deux précédents + champagne.

Il faut que je vous dise que le champagne, c'est un peu mon péché mignon. Lorsqu'il y en a, je ne peux pas dire non. C'est comme ça, on a les principes que l'on peut j'imagine (je ne veux pas me la raconter, genre "je ne bois que du champâââgne moâ madâââme", mais je suis entourée d'amateurs de fines bulles, alors je le suis moi-même devenue, c'est aussi simple que cela).

L'avantage principal du champagne, c'est que quelle que soit la quantité ingurgitée, on n'a pas mal aux cheveux le lendemain. Avantage non négligeable, vous en conviendrez. Surtout lorsque la quantité quelconque en question est plus quelconque en bouteilles qu'en coupes...

Ahem. Le champagne gracieusement offert était donc très très bon, aucun doute là-dessus, mais il était aussi très très bien gardé. Par une cuisine pleine de pièges, voui madame, d'autant plus difficiles à déjouer que la bouteille -que j'ai voulu délivrer à un moment donné des glaces du frigo- avait été précédée par plein de ses petites soeurs. Je ne vous fais pas de dessin, j'avais donc, au moment de cette libération de bouteille -qui n'avait rien à envier à la libération de Paris- un peu de mal à marcher droit. Notez que j'ai quand même réussi à trouver toute seule le chemin menant au frigo. Héroïque.

C'est finalement le chemin du retour qui s'avéra fatal, pas tant pour moi que pour les 300 euros que ~~vaut~~ valait ma jolie petite robe en crêpe de soie... Bah oui, si on ne peut même plus s'appuyer sur un mur pour marcher sans qu'un ustensile tranchant dépasse d'un meuble, mais alors où va le monde? Résultat: un joli trou d'au moins 4cm² en plein sur le côté. Et dire que c'était la première fois que je la mettais... C'est trop inzuste, comme dirait l'autre.

Mais le champagne a ceci de formidable que sur l'instant, ce genre de considérations bassement matérialistes ne m'a finalement importé que très très peu, et j'ai même réussi je crois à trouver ce trou archi-conceptuel et totally fashion. Donc je suis retournée danser illico, histoire de montrer mon nouveau look à tout le monde, et de me déhancher à fond sur la musique de Jean-Jacques.

A 5h du matin, lorsque je suis enfin allée me coucher -uniquement parce qu'il n'y avait plus de champagne et que donc je ne voyais plus aucun intérêt à rester debout- j'ai tellement dansé que mes mollets vont être fourbus de crampes pendant 3 jours, mais je l'ignore encore, alors je m'en tamponne grave le coquillard. (Oui, ça c'est encore un autre effet secondaire du champagne sur ma personne, je me tamponne le coquillard de presque tout, seul compte mon verre) Ignorance is bliss.

Je vous passe le fou rire compulsif dans la voiture du retour (bien sûr, c'était Sam qui conduisait), le dodo sur une couette à même le sol, ce qui ne me dérange même pas, idem pour la belle-soeur qui m'enjambe deux heure après pour aller vomir, et le lendemain, la bouche à peine pateuse, l'haleine à peine chargée. Elle est pas belle la vie? Bon, c'était pas non plus la tête des grands matins, hein, mais j'avais déjà connu moins glorieux.

Par contre, la tronche que j'ai tirée quand j'ai aperçu ma robe déchirée et que j'ai essayé de me mettre debout!!! Aïe!

bouteilles_champagne1