Réconfort. Enfin, si on veut...
Petit sourire de la journée (comme quoi les élections "travaillent" un peu nos élèves aussi):
Aujourd'hui, une élève de 2nde m'a demandé le plus naturellement du monde qui était le président... de l'Angleterre!!!!
Je l'ai corrigée gentiment, c'est-à-dire avec un fouet, et lui ai rappelé l'existence de Sa Majesté la Reine d'Angleterre (qui n'est pas revenue laisser de commentaire sur ce blog depuis l'affaire du chapeau d'ailleurs, je crois qu'elle est vexée).
L'élève, toute rouge, a essayé de se rattraper en disant que bien sûr elle le savait, et a rajouté pour faire celle qui s'intéresse: "Et aux Etats-Unis non plus ils n'ont pas de président, non?"
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(bruit du courant d'air qui a balayé la classe, silencieuse et pendue à mes lèvres)
J'ai répondu que si, et que c'était bien là le problème.
L'actualité me donne raison, car le hasard a voulu que précisément aujourd'hui Dubya accueille Elizabeth à la Maison Blanche, et durant son discours, s'emmêle une nouvelle fois les pinceaux:
C'est quand il a évoqué les rapports
privilégiés entre la reine elle-même et les Etats-Unis que le ciel sans
nuage a failli se couvrir.
"Après tout, vous avez dîné avec dix présidents américains. Vous avez aidé notre pays à célébrer son bicentenaire en dix-sept-cent...", a dit M. Bush avant de se rendre compte qu'il allait au-devant d'une de ses fameuses bévues. "En dix-neuf-cent-soixante-seize", s'est-il repris.
(Extrait d'une dépêche YahooNews, par Laurent Lozano.)
Ouf... Finalement, les élèves racontent toujours autant de conneries, et Dubya aussi. Celui qui a dit que nous étions à l'aube d'un grand changement peut retourner se coucher.